Combien ça coute ?

Non, amis amapiens Blogeurs, ce titre n'est pas celui de la célèbre (ex ?) émission de tefeu1. Non, je ne vais pas vous parler de la manière dont sont dépensés nos impôts, vous montrer le pont de Trifouillis les oyes qui est à moitié construit, le coût des vacances aux baléares....
Je préfère resté concret et plutôt vous éclairer sur une question beaucoup plus pertinente : combien ça coute les graines qui font pousser les légumes ?
Sonia et Sébastien, en dehors de nous livrer nos excellents légumes (vous lirez demain l'article sur les bienfaits des légumes sur la santé), doivent avant tout choisir des graînes, des plants, en fonction de l'orientation donnée au futures récoltes car il est vrai que livrer des AMAP se prépare.

Alors me direz-vous, combien ça coûte tout ça. A titre d'exemple et pour éclairer vos lanternes, voici quelques chiffres parlant et qui montrent l'intérêt de la régularité des revenus pour une profession aussi rude que celle d'agriculteur. Pour ceux qui plantent des légumes aux jardins et qui savent le temps que l'on y passe et les maux de dos que cela peut parfois engendré, vous ferez vite le lien entre le nombre de plants et l'effort à fournir.

Cette année différents légumes ont été commandés :
1500 poivrons (Roble et Fiesta), 1000 courgettes (Parthenon, Sebring, Eight Ball, One Ball), 1000 melons Galoubet, 6000 choux (rouges, romanesco,Frisés, cabus marnerlagerweiss), 2500 aubergines (cristal, noire cristal, blanche ronde, blanche clara), 40 000 poireaux, 1100 concombres (long défense, jazzer), 3500 tomates (coeur de boeuf, andine cornue,liguéria, ananas, green zebra, noire crimée, prune noire), 1075 piments, 1000 choux fleurs, 800 kg de pommes de terre (PL apollo, PL Nicola) + diverses graines ajoutées à cette liste déjà longue.
Le choix fait par Sébastien et Sonia se portant avant tout sur la qualité des légumes qu'ils récoltent et sur la volonté de demeurer des nourriciers bio (merci à vous, heureusement qu'il en reste), le coût des ces commandes s'élève à  13 626 EUROS.

Alors voilà une information pour vous rendre compte de l'investissement en "matières premières" nécessaire pour remplir nos paniers chaque semaine.

PS : En écrivant ce billet, je salivais déjà à l'idée de découvrir ces légumes dans mon assiette.

A demain soir pour la distribution.

Comments

[catherine]

Merci Laurent pour cet article et tous les autres qui nous éclairent sur la vie au quotidien de nos producteurs bio qui souvent avant de rejoindre le réseau AMAP sont proche du dépot de bilan, et ils leur faut souvent plusieurs saisons en AMAP avant de pouvoir éponger leur passif d'où l'importance de poursuivre notre chemin vers cette nouvelle forme d'économie .